Le chef-d’oeuvre de Molière fait salle comble dans les théâtres parisiens depuis bientôt 353 ans. Si l’histoire demeure identique, le rapport que le public entretient avec l’oeuvre évolue au cours du temps.
Alceste hait l’humanité, mais Alceste aime Célimène la présomptueuse. La comédie qui aborde les thématiques de l’amour et de l’amitié, à travers celles-ci, la relation honnête ou « vrai », l’hypocrisie, confronte le spectateur à ses propres ambivalences. La société de cour dans laquelle évoluait Molière offre un parallèle saisissant avec notre ère où Facebook et Instagram sont rois.
Molière a pensé ce rôle pour lui, ce qui fait d’Alceste un des personnages les plus profonds et disruptifs. Il n’a d’ailleurs pas fait l’unanimité lors de sa sortie ! La noblesse, vexée dans son estime n’a cependant pas nuit à la pièce qui a pu être jouée en province dès l’année de sa sortie en 1666. Aujourd’hui l’oeuvre souvent étudiée dans les salles de classe fait partie de notre patrimoine.
Allez voir le Misanthrope c’est prendre du temps pour plonger dans l’universel Misanthrope d’hier à aujourd’hui. Au théâtre libre, Lambert Wilson et ses compères nous offrent une prestation inégalée qui saura ravir les passionnés et capter les néophytes. La mise en scène est signée Peter Stein, sobre pour mettre en valeur le texte, les décors et les costumes ont été salués par la profession.
Prochaine date avec Talivera le samedi 18 mai : Le Misanthrope au Théâtre Libre
Restons connectés, rejoignez-nous sur Instagram et Facebook 😃