Toulouse-Lautrec : de l’aristocratie du Languedoc aux maisons-closes de Montmartre !

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Peintre de la vie parisienne durant la Belle Epoque, Henri de Toulouse-Lautrec est mis à l’honneur d’octobre 2019 à janvier 2020 dans le cadre d’une exposition au Grand palais ! De quoi rendre un bel hommage à cet amoureux des hauts lieux et bas-fonds de la ville Lumière !

👨‍🎨 Une exposition autour d’un artiste novateur 👨‍🎨

La tendance commune associe Toulouse-Lautrec à la culture de Montmartre mais son œuvre propose un plus vaste panorama. L’enjeu de l’exposition du Grand Palais vise à montrer comment le peintre est parvenu à donner son regard lucide – grave – et drôle de la capitale dans les années 1890.

🤷‍♂️Un aristocrate qui s’indépendantise 🤷‍♂️

Issu d’une famille d’aristocrates originaires du Languedoc, Toulouse-Lautrec part à Paris où il bénéficie d’une formation académique. Assez rapidement, il se détache des enseignements qu’il reçoit. Il transgresse les barrières sociales et côtoie rapidement les cercles mondains comme les milieux d’avant-garde ! Parrainé par les amis de son père au début, il prend de l’indépendance et s’éloigne de son milieu d’origine pour découvrir de nouveaux horizons.

Touloue-Lautrec peignant Toulouse-Lautrec, négatif, 1892, Philadephia, Philadephia Museum ofArt

🎉«Son unique règle ? Amusement ou carpe Diem ! »🎉

Le peintre découvre assez jeune la vie nocturne de Montmartre où il s’installe, tout en restant proche des hommes de lettres qu’il côtoie !

Cabarets, ballets, théâtres, cafés… Toulouse-Lautrec célèbre l’atmosphère de tous ces lieux avec une subtilité singulière. Il se déplace entre la guinguette du Moulin de la Galette, et le Moulin Rouge… nouveaux lieux de la vie de bohème à Paris. Il se rend aussi au Divan Japonais, au Chat Noir, et bientôt au fameux cirque Fernando.

Chaque lieu inspire des toiles aux jeux d’ombre et de lumière contrastés et en taches colorées vives. Son pinceau traque les expressions du public et des acteurs. Ses cadrages surprenants révèlent la face cachée de toutes ces mises en scène.

Un monde en vitesse !⏳

Sa volonté est de restituer le dynamisme du nouveau monde qui se déploie avec vitesse autour de lui. Entre les danseuses aux larges voiles comme sait les porter Loïe Fuller, les numéros de trapézistes et funambules, ou encore les courses de chevaux que son ami Degas capture … il y a de quoi faire pour le jeune peintre.

La Roue, 1893, pierre noire et gouache sur carton, 63 x 47,5 cm, Sao Paulo, Museu de Arte de Sao Paulo

😎Un affichiste prisé 😎

Dès 1881, la promulgation de la loi sur liberté de la presse en France redore l’art de l’affiche. Le peintre s’illustre dans ses lithographies consacrées au Moulin Rouge. Il est sollicité pas des danseuses, des artistes de cabaret et des chanteuses… comme l’incontournable Jane Avril.

Le Divan Japonais, lithographie de 1892-1893.

🖼 Le secret de la réussite ? Le réalisme ! 🖼

Sa volonté profonde est de révéler le caractère et la personnalité de ses sujets, sans jamais prêter de jugement.  Il était marqué par l’objectif de capter les sens et la spécificité de ses modèles. La clé d’une bonne affiche publicitaire !

Yvette Guilbert , 1894, Albi, Musée Toulouse-Lautrec.

Si l’époque visait a exalter la beauté féminine et tandis que Sarah Bernhardt se faisait faire des costumes sur mesure pour dissimuler ses imperfections physiques, Toulouse-Lautrec avait le courage de les représenter telles qu’elles étaient, et c’est probablement en cela qu’il s’est démarqué pour son époque.

Le peintre à la silhouette mi-homme mi-enfant due à une dégénérescence osseuse, a su capter celle des artistes en tous genres qu’il a représentés tout au long de sa carrière.

Une oeuvre à découvrir à l’exposition « Toulouse-Lautrec, résolument moderne » au Grand Palais, du 9 octobre 2019 au 27 janvier 2020.

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