A Chaque époque ses canons, ses must, ses incontournables et ses interdits. « Etre ringard », « être in », « être tendance », ou « dans la vibe » sont des possibilités que nous donne la mode à tout temps.
Etre dans l’air du temps, une sacrée mission
Si elle semble être en évolution constante, la mode s’appuie en réalité sur des principes fondamentaux visant à exalter le corps de celui qui porte le vêtement. Mais être « à la mode », ce n’est pas qu’une histoire de vêtements… c’est aussi une histoire de style comme le souligne CHANEL.
« La mode n’est pas quelque chose qui existe en robes seulement. […] La mode peut avoir quelque chose avec les idées, la façon dont nous vivons, ce qui se passe. » CHANEL (1883-1971)
Vous avez dit « mode » ?
Par son sens même, la mode nous emmène toujours au cœur de la tendance mais cette notion naît au XVIème siècle avec la figure de Catherine de Médicis.
Mesdames, si vous avez déjà entendu ou dit que « seuls des hommes ont pu inventer des talons », détrompez-vous ! C’est effectivement à Catherine de Médicis qu’on doit la popularisation des talons hauts qu’elle estimait essentiels ! De petite taille, les talons lui assuraient une prestance plus importante de même que les nombreux accessoires dont elle se parait.
Loin de n’être qu’une reine, Catherine de Médicis, fut également une grande influenceuse fashion de son temps qui imposa son influence via l’apparence.
Un must du XVIème siècle : les fraises !
La mode des fraises fait son apparition au XVIème siècle. Mais c’est dans les années 1560 que la fraise s’impose comme un vrai must. Constituée de plis de tissus en dentelle blanche, il existe des alternatives à la fraise « classique » : la collerette en éventail, et la fraise à plateau.
Il faut néanmoins attendre le début du XVIIème pour que le « col Médicis » fasse son apparition, donnant à celle qui la porte une aura toute particulière.
Si les pages tendances des magazines féminins vous proposent des looks toujours plus dans la vibe, il faut néanmoins plonger dans les musées pour retrouver des traces de ce qu’ont pu être les looks chic and choc de nos prédécesseurs.
Un must du XVIIème : Le nœud Fontange !
La Duchesse de Fontange laisse également ses traces dans le milieu de la mode. Elle est à l’initiative de la coiffure « à la Fontanges ». Apparue de manière involontaire alors qu’une branche s’accrocha à la chevelure de la Duchesse contre son gré, cette tendance fit des ravages. Ainsi, le Roi Soleil trouvant cela charmant, la coiffure fut adopté par les dames de la Cour dès le lendemain . Elle consistait en un nœud de cheveux relevés en boucles sur le sommet de la tête.
Mais c’était sans compter sur l’aide d’un serrurier que la coiffe devint une sorte de pièce montée. La coiffure en hauteur gravitant très haut, un mécanisme permettant aux coquettes d’affaisser leur coiffure pour passer les portes y fut inséré. Parce qu’être à la mode ça se paye !
La mode, outil utilisé par toutes et tous !
Attention toutefois à ne pas réduire la mode aux femmes ! Louis XIV a notamment eu un rôle tout particulier dans la mode de son époque. Il alla même jusqu’à créer en 1661 un brevet régulant l’usage de justaucorps et le donner qu’à des privilégiés ! Les talons n’étaient pas réservés aux femmes mais portés par le roi pour assurer sa prestance. Autre élément essentiel à tout gentilhomme à la cour du roi : la perruque dont le port se généralisa au point de créer un vrai commerce autour de cet indispensable !
TALIVERA vous emmène au cœur de la tendance
C’est dans cette optique que nous vous proposons un concept inédit : Plonger dans le XVIème et déambuler le Louvre sur l’origine de la Mode ! Notre spécialiste experte Martine se fera un plaisir de vous en décrypter tous les secrets… Cessez donc de chercher le sens des œuvres et penchez-vous sur les tenues, les attitudes, les poses de chacun et chacune ! Faites le plein d’inspiration !
Louis XIV, par Hyacitnthe RIGAUD, 1702, Musée du Louvre, Paris
Restons connectés, rejoignez-nous sur Instagram et Facebook.